Jeudi 10 Septembre 2020 au petit matin, nous nous réveillons avant le réveil, trop excités à l’idée d’attendre des heures dans les transports en commun ! Ce voyage s’annonce long ( 35 heures avec les escales).
Martin se réveille comme une fleur malgré l’heure bien matinale. Lui aussi est super impatient à l’idée de partir découvrir ce nouveau pays !
Après un petit déjeuner c’est l’heure des au-revoirs avec ma maman. Chaudes larmes et souhaits de bonnes choses décrivent ce moment difficile. Il fallait bien que cet instant arrive.

Nos sept et uniques bagages rentrent tout juste dans la voiture. Ma soeur et mon père nous conduisent à la gare de Strasbourg où nous attend notre train, il est 6h30.
Là sur le quai, deuxième séparation tout aussi douloureuse avec mon papa et ma sœur.

Le premier trajet est dans un TGV plutôt lent qui nous amène à Paris Charles de Gaulle. Le voyage est néanmoins agréable. Le port du masque durant les deux heures et demie laisse présager des moments difficiles pour la suite. Enfin, en théorie nous n’aurons plus à les porter en Nouvelle Calédonie après le confinement.

L’aéroport n’est pas bien rempli, les costumes de certains passagers donne l’impression d’une situation d’urgence sanitaire des plus étranges. Nous avons quatre heures à attendre; heureusement, plusieurs bornes d’arcade sont à disposition des voyageurs dans le terminal. C’est l’occasion de faire découvrir Pacman à Martin.


Le premier vol part avec une bonne heure de retard, nous passons le reste de la journée et toute la nuit au dessus de la Sibérie nous arrivons à Tokyo le matin et découvrons un terminal vide. Rien à voir avec ce que nous avions vu l’été dernier lors de notre voyage au Japon.
L’avion atterrit vers 23 heures à l’aéroport de la Tontouta. Nous sommes épuisés et j’ai les fesses en bouillie (clin d’œil à Alex). A la sortie de l’avion nous sommes pris en charge par une armada de la sécurité civile. L’organisation est très efficace.

Après une prise de température, on nous affecte à un des six autocars. La gendarmerie encadre le convoi qui file vers Nouméa. Notre car s’arrête au bout de la presqu’île de Nouméa où se trouve le Méridien, un hôtel requisitionné pour le confinement.
Douche, repas plateau et au lit. Il est quatre heure du matin heure locale, nous avons voyagé trente cinq heures.